O. Jessalynn O'Brien
◮ messages : 16 ◮ points : 4642 ◮ emménagement : 30/03/2012 ◮ pseudonyme : b_bulle ◮ célébrité : astrid bergès-frisbey ◮ copyright : avatar by elephant tusk __ signature by tumblr
MY NOTEBOOK. ◮ post-it:
| Sujet: O'BRIEN jessalynn • when will i see you again Ven 30 Mar - 15:49 | |
| - Citation :
crédits : tumblr.
PRÉNOM : Oliver Jessalynn NOM : O'Brien ÂGE : Vingt-trois ans ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE : fleuriste SITUATION AMOUREUSE : célibataire TRAITS DE CARACTÈRE : aventurière, renfermée, froide, dynamique, mystérieuse, intrigante, impulsive, attentive et fidèle AIME : les tacos, le café, la cigarette et chanter AIME PAS : son passé, les hypocrites, le mensonge et le chocolat GROUPE : fleurs, dentelles et talons hauts AVATAR : astrid bergès-frisbey someone like youJe suis inaccessible, grande gueule, têtue, forte, impulsive, très franche, obstinée, cynique, déterminée et froide. Cependant, je peux également être attachante, attentive, intelligente, joueuse, habile, patiente, drôle, fidèle, souriante et mystérieuse. En ce qui concerne cette facette de ma personnalité, je vous conseille de bien vous accrocher pour pouvoir en avoir ne serait-ce qu'un aperçu. Je n'accorde que rarement ma confiance et une solide carapace me protège du mal que l'on pourrait me faire. Je ne supporte pas l'hypocrisie et le mensonge. Enfin, je tente par tous les moyens d'oublier mon passé plus que douloureux, quitte à rendre justice par moi-même.
Les manies, ce n'est pas trop mon genre. J'en ai quelques unes, comme tout le monde cependant. Je me mords constamment le bout de la langue quand je suis concentrée sur ce que je fais. J'ai mon petit rituel du matin aussi : le réveil sonne, je saute du lit et vais me servir une tasse de café et un jus d'orange, je fonce à la salle de bain et me prépare, je retourne à mon café et lis le journal. C'est toujours comme ça. Après, pour le reste, faut demander à Liam, il est plus informé que moi sur le sujet.
Mes loisirs : les sensations fortes à tout va. Je profite de la vie maintenant que j'ai le loisir d'en avoir une. Mes goûts sont divers et variés. Les hommes : je ne peux pas les approcher et eux non plus. C'est comme ça, autant ne pas me forcer. Mon enfance a été un traumatisme bien trop important alors je ne peux plus maintenant, c'est comme ça. Les femmes : ça passe mais faut pas trop m'en demander non plus. Autant dire que j'ai bien plus d'ennemis que d'amis. Il y a une chose que je déteste par dessus tout , c'est parler de moi. Je eux pas, j'y arrive pas. Liam le fait très bien pour moi, pas la peine de me demander, je vous renverrais directement à lui. Une chose que j'aime par dessus tout : mon meilleur ami, Liam. Je ne suis rien sans lui, un pauvre loque sans âme ni envie. on the road againNaître un soir de Noël n'est-ce pas merveilleux ? Si ma mère avait su, elle m'aurait mise au monde bien plus tôt. J'étais son cadeau de Noël, l'objet le plus précieux dont elle ait jamais rêvé. J'étais sienne, le fruit de ses entrailles, le fruit d'un amour inconditionnel, d'une passion partagée, d'un mariage éternel. Les six premières années de ma vie furent les plus belles. J'étais la petite fille prodige, celle qui rendait les jours encore meilleurs à ses parents. Oui, j'étais une enfant pourrie gâtée. Je ne leur ais jamais rien demandé, et pourtant, j'avais tout. J'étais l'attraction du village et j'aimais ça. J'étais jeune, petite et futile. J'avais six ans quand ma parfaite petite vie a basculé dans le vide. Une fusillade dans le parc. Mon père se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment. Le prix à payer : sa propre vie. Il était parti chercher du pain et n'était jamais rentré à la maison. Le soir, deux inspecteurs de police ont frappé à la porte. C'est moi qui leur avais ouvert. Le plus âgé des deux avait posé un genoux à terre pour se mettre à ma hauteur. Le plus jeune avait l'air terrorisé. Il fuyait mon regard, ravalant avec difficulté sa salive. Quelque chose s'était passé, quelque chose de grave. Du haut de mes six années, que voulez-vous que je comprenne ? Je me contentais d'appeler ma mère, comme on me l'avait demandé. Elle m'avait entouré de ses bras pendant qu'on lui apprenait la nouvelle. Devant mon silence et l'expression de mon visage, le plus jeune demanda la permission à ma mère de m'emmener dans la pièce voisine pour m'expliquer la situation. Elle était abattue et n'émit aucune opposition à cette requête. C'était difficile à avaler, mais elle n'avait pas la force d'avouer ce drame à son enfant. Il attrapa ma petite main et m'entraîna dans la cuisine. Je me laissais faire. Il m'inspirait confiance. Il était jeune et avait l'air si fragile. Il m'expliqua tout, choisissant ses mots avec une justesse particulière. Il ne voulait pas que je souffre, même s'il était conscient que ce serait inévitable. Quand l'information eut fait le tour de mon cerveau, je me suis littéralement jetée dans ses bras. Au fond, je savais qu'il ne faisait que son travail. Mais comme il m'avait annoncé cette si mauvaise nouvelle, je voulais lui faire payer d'être le messager de la mort. Son châtiment ne serait donc autre que ma crise de larmes, grosses perles dévalant mes joues rosies comme un torrent dans la montagne. Je ne m'attendais pas à sa réaction. Il me prit dans ses bras et me serra si fort contre lui que je n'arrivais plus à lui en vouloir. Finalement, je me suis endormie dans ses bras, fatiguée de pleurer et n'ayant plus la force de lutter. J'avais six ans et on m'avait privé de mon père.
******************* Il aura fallu deux ans à ma mère pour se remettre de la mort de mon père. Moi, je préférais garder le silence. Il me manquait terriblement et, tous les soirs, je pleurais en silence jusqu'à ce que mon corps n'en puisse plus. Je ne voulais pas que ma mère s'inquiète pour moi alors je me cachais derrière quelques sourires qui la rendaient heureuse. Enfin, tout est relatif. Elle venait de retrouver quelqu'un. Après seulement deux ans. Je pensais que leur amour durerait éternellement, qu'elle était sienne, uniquement sienne. Apparemment, je m'étais trompée. Ce type là ne m'inspirait pas le moins du monde. Son visage me faisait peur et son regard me glaçait le sang. Il essayait de se rapprocher de moi à chaque instant. Je ne l'aimais pas, je ne voulais pas de lui dans ma vie, dans notre vie. Je ne lui devais rien. Il avait beau rendre ma mère heureuse, je n'étais pas certaine que cela durerait longtemps. Non, ça c'était certain, e ne l'aimais pas et je ne voulais rien avoir à faire avec lui. Ce n'est que quatre ans plus tard que mes doutes se sont confirmés. J'avais douze ans et mon petit monde s'écroulait de nouveau. Cela faisait quatre ans qu'il était là et j'avais appris à faire avec. Pour ma mère. Elle ne supportait pas de me voir si froide et distante avec lui. Alors, pour elle, j'ai fais un effort. Finalement, il n'était pas si horrible que cela. Je revoyais ma mère sourire et sortir, chose qu'elle ne faisait plus depuis que mon père est mort. Ça me faisait du bien de la voir de nouveau resplendissante. Il avait réussit à me convaincre qu'il était en droit d'intégrer ma famille. J'ai eu vite fait de comprendre que tout cela n'était que tromperie. J'avais à peine douze ans quand tout à dérapé. Ma mère était sortie faire quelques courses. J'étais restée seule avec lui. Je tentais de passer le plus de temps possible dans la salle de bain. Je refusais toujours de rester seule avec lui malgré tout. Alors que j'étais sous la douche, il entra en silence. Entre le bruit de l'eau et la chanson que je chantais, je n'ai pas eu le temps de comprendre quoi que ce soit. Il m’attrapa par le bras. J'étais nue comme un ver et je me débattais. Il me serrait si fort, ça faisait tellement mal. Il m'a balancée sur le lit et a commencé à me tripoter. Je hurlais, je ne voulais pas qu'il me touche. Comme je criais tellement fort, il m'a frappé et enfoncé la couverture dans la bouche pour atténuer mes hurlements. Mes bras étaient bloqués, je ne pourrais pas résister bien longtemps. Alors j'ai arrêté de me débattre. Il a joué avec moi jusqu'à ce que ma mère rentre. Je me sentais salie et j'étais couverte de bleus. Il m'avait fait mal, sur toutes les parties de mon corps. Il m'avait violé et je savais que ça ne s'arrêterait pas là.
******************* « Tu ne comprends pas Liam. Ce n'est pas aussi simple que ça ! » « Non Jess, c'est toi qui ne comprends pas. Quand vas-tu arrêter, hein ? Quand il t'aura tué ? » « Il ne me tuera pas. Il a bien trop besoin de moi. » « Oui, il a besoin de toi. Mon cul ouai ! Il te viole et te bat tous les soirs Jessalynn ! » Liam avait raison. Il avait découvert ce qu'il se passait deux ans auparavant. J'avais eu le malheur de me relever les cheveux ne serait-ce qu'une seconde. Il avait vu mon cou et les nombreuses ecchymoses qu'il comportait. S'en suivit une longue explication mouvementée. Au final, je m'étais effondrée dans ses bras, pleurant jusqu'à ce que mon corps n'en puisse plus. « Tu devrais en parler à quelqu'un ... Finnigan peut-être ? » « Non ! Et encore moins Finnigan ! Il m'a déjà assez soutenu quand j'ai perdu mon père, pas la peine de lui en faire subir plus. » « Alors laisse-moi faire quelque chose ... » « Pas question Liam ! Je me débrouillerai mais toi tu ne feras rien, tu ne bougeras même pas le petit doigt. C'est moi qui suis dans la merde, c'est moi qui m'en sortirai. » « Jess ... » « La ferme Liam ! Je t'ai dit de ne rien faire. » La discussion était close. Je ne changerais pas d'avis et il le savais. J'avais dix-huit ans. Cela faisait six longues années que je supportais les coups et les viols à répétition. J'encaissais sans rien dire. J'avais essayé déjà plus d'une fois. Mais il était toujours là pour me rappeler de garder le silence. « Liam, je vais le faire, c'est pour aujourd'hui. » « Mais de quoi tu parles ? » « Je vais l'arrêter. Aujourd'hui, ce sera la fin, sa fin. » « Je ne sais pas ce que tu comptes faire Jess mais attend moi. » « Ce sera fini tout à l'heure, je m'occupe de tout. » «Jess, ne fais rien sans moi. » « Je te laisse Liam, il arrive. Quoiqu'il arrive, ne m’oublie jamais. Jure le moi. » « Jessalynn ... » « Jure-le moi Liam ! » « Je te le jure mais - » « Je t'aime Liam. » Et j'ai raccroché. Je ne voulais pas qu'il me dissuade de le faire. Cela faisait déjà quelques semaines que je montais ce plan. Je le ferais aujourd'hui, je ne pourrais pas reculer. Il ouvrit la porte de ma chambre avec violence, ce qui me fit sursauter. Il m'attrapa par le cou et fit ce qu'il avait à faire. Je me débattais encore par moment. Il me faisait toujours aussi mal. Les coups qu'il me donnait atténuaient la douleur de ses mouvements. Je voulais qu'il me frappe pour que je ne sente plus rien. Il avait fini. J'étais soulagée parce que je savais que ce serait la toute dernière fois. Ma mère était partie tôt ce matin. Voyage d'affaire. J'avais donc le champ libre pour agir. Il était descendu boire un coup, comme à chaque fois, à moitié nu. J'avais pris la peine d'enfiler un tee-shirt et un short, sans sous-vêtements, cela m'aurait coûté un peu plus de temps. Le temps, je n'en n'avais pas justement. Liam pourrait débarquer d'un instant à l'autre. J'ai dévalé les escaliers et me suis engouffrée dans la cuisine. « Tu sais que tu n'es vraiment qu'un connard, imbu de ta petite personne ? » « Fais attention à ce que tu dis la traînée ! » « Parce que tu crois que tu me fais peur ? C'est fini maintenant. J'en ai marre de toi, de tes coups, du fait que tu me violes tous les soirs ! C'est fini, tu m'entends ? Fini ! » Comme je m'y attendais, il entra dans une rage féroce. Il brisa sa bouteille de bière sur le plan de travail et me menaça, comme il avait coutume de le faire. Sauf que cette fois-ci, je ne fuirais pas. Bien au contraire, je continuais à le provoquer, à le défier. Je me défendais tant bien que mal jusqu'à ce qu'il m'entaille profondément le bras droit. J'ai hurlé, al douleur était terrible, horrible, si intense. Mes yeux se sont posés sur son visage. Un immense sourire glacial et dégoutant l'illuminait. C'est alors que je su que c'était le bon moment. Mon bras me faisait un mal de chien mais je devais faire quelque chose à tout prix. J'ai réfléchi à toute allure quand tout est enfin devenu clair. Il pensait avoir gagné et avait baissé sa garde. Sans plus attendre, j'ai agrippé son poignet. Je l'ai serré si fort que le bout cassé de la bouteille lui échappa de la main. Je l'ai rattrapé au vol et, sans plus d'hésitation, je le lui ai enfoncé dans le coeur, au plus profond que je le pu. Il s'est écroulé sur le sol et moi avec lui. Liam est entré à cet instant précis, il a hurlé mon nom et s'est précipité sur moi. Il m'a serré si fort dans ses bras et ne m'a plus jamais quitté.
******************* Finnigan est arrivé une quinzaine de minutes plus tard. Il n'était pas seul. A la tête d'un groupe de cinq autres hommes, il a pénétré chez moi. Liam l'avait appelé avant de venir. Bien que je lui avais dit de ne rien faire, je n'arrivais pas à lui en vouloir. Recroquevillée sur le carrelage froid et taché de sang de la cuisine, c'était comme s'il avait su où je me trouvais sans même avoir besoin de m'appeler. Blottie dans les bras de Liam, je ne regardais que son épaule, ne voulant pas avoir à affronter la gravité de la scène. Je tremblais comme une feuille parce que je me rendais compte de ce que j'avais fait. Je n'avais pas réfléchi avant mais je venais de tuer un homme, délibérément. Un acte prémédité. Finnigan vérifia s'il était vivant et soupira. Non, il n'était plus, je le sentais. Non, je le savais. Il posa ensuite sa main sur mon épaule. J'ai cessé de trembler presque immédiatement. Je savais que je pouvais me dégager des bras de Liam sans crainte. J'ai levé la tête vers Finnigan et me suis jetée dans ses bras. Tout s'est ensuite déroulé comme le jour où mon père est mort. Il m'a serré fort dans ses bras, caressant mes cheveux et me berçant lentement. Je savais que maintenant je ne risquais plus rien. Je sentais que mon meilleur ami se détendait à côté de moi. Liam devait avoir indiqué à Finnigan que j'avais le bras droit dans un sale état puisque l'inspecteur se détacha lentement de moi et appela l'un de ses collègues. Ce dernier voulu me porter pour m'amener à l'extérieur, rejoindre l'ambulance. Il m'a touché, j'ai hurlé, me réfugiant dans les bras de Liam. Je ne voulais pas qu'il me touche. J'avais peur des hommes. Hormis Finnigan et Liam, aucun ne pouvait me toucher, aucun n'avait l'autorisation, le droit de le faire. C'est Liam qui m'a portée dehors et c'est une femme qui m'a soignée. Mon meilleur ami avait compris ce qu'il m'arrivait, ce que je ressentais. Les hommes m'effrayaient, je me mettais en colère, je me refermais et rejetais toute aide des hommes. Ces six dernières années m'avaient traumatisées à vie. Je ne ferais plus jamais confiance à un homme, je me l'était juré. J'ai donc été soignée et les supérieurs de Finnigan m'ont fait incarcérer en l'attente d'un jugement. Liam et Finnigan venaient me voir tous les jours. Ma mère a finit par comprendre et m'a pardonné le meurtre que j'avais commis. Après deux semaines sans la voir, elle est venue et revint chaque jour qui suivirent, le plus souvent avec Liam. C'est grâce à lui que j'ai pu tenir sans perdre la tête. Ma mère, un jour, m'a confié qu'elle trouvait que l'on formait un très beau couple. J'ai rigolé. Liam et moi. Et puis quoi encore ? Finnigan m'a défendu avec acharnement. Je ne l'avais jamais vu se battre autant pour quelqu'un. Mais j'ai perdu. Je ne lui en veux pas. Je sais qu'il a fait de son mieux. J'ai pris trois ans. Cette sentence est très excessive pour de la légitime défense, n'est-ce pas ? Pourquoi j'ai pris autant ? Parce que j'étais majeure, que c'était un acte prémédité et que l'on m'avait jugé mentalement instable. Faire de la prison change un homme à jamais. Je me suis endurcie, j'ai beaucoup maigri et les marques qui restaient sur mon corps ne s'effaceront plus jamais à présent. Liam, ma mère et Finnigan sont venus aussi souvent que possible. Après trois ans et quinze kilos en moins, je suis sortie. J'avais vingt-deux ans. Tous les trois m'attendaient à la sortie. Je vis l'horreur dans les yeux de ma mère quand elle m'a vu arriver, moi, aussi épaisse qu'une épingle à nourrice.
******************* Je m'appelle Oliver Jessalynn O'Brien, j'ai vingt-trois ans et je suis fleuriste. Oui, je sais, on ne s'attendrait pas à ce que je finisse comme ça et pourtant, ça me plait. Je fais ce que je veux et surtout je fais ce que j'aime. Les hommes ? Aucun ne peut m'approcher, enfin presque. Il y a toujours les exceptions, comme Liam. Lui, c'est mon meilleur ami. Je sais tout de lui et il sait tout de moi. Il est plus important pour moi que n'importe qui. Sans lui, je ne suis plus rien. Je m'appelle Oliver Jessalynn O'Brien et voici le cauchemar de ma vie, comment je suis passée à côté de tout et comment j'essaye de me reconstruire. PSEUDO/PRÉNOM : B_bulle ÂGE : vingt ans RÉGION : aquitaine COMMENTAIRE :
Dernière édition par O. Jessalynn O'Brien le Sam 31 Mar - 17:42, édité 4 fois |
|