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Jane Marley DeWitt

Jane est un vrai cordon bleu, elle aime passer des heures en cuisine, surtout pour la pâtisserie ϟ c’est aussi une grande lectrice qui dévore un à deux livres par semaine ϟ elle a une télévision chez elle, comme tout américain basique, mais elle ne l’allume que pour y brancher son disque dur et y regarder des séries ϟ c’est une fan de F.R.I.E.N.D.S et de Sex & the City d’ailleurs ϟ grande romantique et fille sensible, Jane pleure souvent au cinéma ϟ son péché mignon serait un bavarois aux fraises, ou les kinder bueno ϟ très féminine, elle pourrait passer des heures dans une baignoire où à se faire les ongles ϟ elle ne pourrait pas s’imaginer dans une ville sans avoir la mer à proximité, marcher au bord de l’eau a toujours eu le don de l’apaiser ϟ elle est plus thé que café ϟ elle déteste tout ce qui est à base de pistache ϟ elle a déjà avalé une mouche plus petite, et c’est pour cela qu’elle ne peut s’empêcher de s’agiter quand une bestiole vole auprès d’elle pour tenter de l’effrayer ϟ elle rêve d’un mariage parfait, idéalement avec un prince à la Kate Middelton.

Je suis née Plymouth, dans le Massachussets un soir de juillet en 1986. Ma mère a sentit les première contractions alors qu’elle faisait une balade le long de la plage, qui était à cinq minutes à pieds de notre maison, avec ma père. Cinq heures plus tard, je faisais mon entrée dans le monde, remplissant de joie mes parents qui n’avaient pas souhaité connaître le sexe du bébé avant la naissance pour plus de surprise, et qui avaient déjà eu deux garçons de quatre et six ans avant. Forcément, en tant que seule fille, ma mère a pu laisser s’exprimer son esprit créatif en me mettant robe, jupes et nœuds dans les cheveux à gogo.

J’ai grandit comme n’importe quelle fille, un peu surprotégée par mes deux grands frères, qui m’empêchaient de faire des bêtises, ou de trop m’éloigner du chemin. Ce sont aussi eux qui m’ont appris à nager, et à faire de la voile, leur passion commune pour la petite anecdote. Quand vint le temps de l’adolescence, et des petits amis, je remarquais que peu de garçons osaient s’approcher de moi, ou me parler, ou me demander de sortir avec eux, sans vraiment que j’en comprenne la raison. Je n’étais pas moins jolie que les autres filles de mon âge, ni plus bête, donc, je ne comprenais pas pourquoi ils ne s’intéressaient pas à moi. Je compris plus tard que mes frères en terrorisaient plus d’un, et qu’ils avaient peur de leur colère si jamais le rendez-vous se terminait mal. Je n’ai eu mon premier petit ami et ma première expérience sexuelle pendant un camp de vacances pour jeunes adolescents l’été de mes dix sept ans. Il s’appelait Dane, n’avait jamais rencontré ou entendu parler de mes frères et n’hésita pas une seconde avant de m’embrasser lors de la soirée du feu de camp. Notre première fois a eu lieu sur la plage, sur un couverture de piquenique rouge à carreaux, à la lueur des étoiles. Une première fois parfaite, presque comme dans ces films à l’eau de rose que j’adorais. Finalement, attendre une année de plus que mes meilleures amies n’avaient pas eu que des inconvénients.

Je dus partir pour Boston pour mes études universitaires, et par amour des livres, j’ai choisi d’étudier la littérature. Sauf pour autant vraiment savoir ce que je comptais faire plus tard. J’aurai aimé être écrivain, mais je savais très bien que je n’avais pas l’imagination nécessaire. Et c’est par hasard que je fis un stage dans une école primaire pendant ma deuxième année d’études, et que j’ai eu ma révélation : je me voyais bien, comme Vera l’institutrice que je suivis pendant une semaine, enseigner l’anglais, les mathématiques, la géographie a des enfants avides de connaissance. Après mes quatre ans de littérature et mon baccalauréat, j’ai fait différents stages pendant un an pour me former à l’enseignement et aux spécificités des enfants de 6 à 10 ans. A 23 ans, j’étais enfin apte à enseigner. J’aurai pu être affectée à une école, avoir une vie stable et quelque peu routinière, mais j’ai choisi pour débuter ma carrière de ne faire que des remplacements. Je restais entre trois semaines et trois mois sur place en général, avant de déménager et de remplacer d’autres enseignants. Ça aurait pu être une corvée pour beaucoup de monde mais j’ai pu voyager un petit peu dans tout le nord-est des États-Unis de cette façon.

Depuis début mars, j’habite à Borthwick. Je devrai rester à peu près un an ici, je remplace une femme enceinte de 7 mois qui va surement rester à la maison jusqu’aux un an du petit. Ce sera mon contrat le plus long, mais si je l’ai accepté, c’est qu’ici, il y a la mer, que je peux apercevoir de la fenêtre de mon appartement. Et là où je vois la mer, je me sens chez moi. J'étais dans cette ville depuis moins d'une semaine, me débattant avec mon plan malgré le vent pour trouver la bibliothèque municipal lorsqu'un brun de mon âge vint m'aborder. Ce qu'il ne savait pas, c'est que grâce à mes frères, encore eux, je sais décoder la moindre phrase d'approche d'un homme, et que la sienne voulait dire "je te veux dans mon lit ce soir". Pas intéressée, je l'ai envoyé balader. On s'est recroisé dans un bar quelque jours plus tard, il m'a parlé du temps en ville. Conversation pas vraiment intéressante. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai encore l'impression qu'il me tourne autour, mais si c'est pour un pari stupide, ou s'il croit toujours qu'il peut m'avoir, il peut toujours courir.

BILSON

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& bon courage pour ta fiche