lulla ✗ dans mon miroir d'illusions, quelle fille je vais voir ?

Citation :: crédits : daenerys on tumblr..
lullaby teddie well-james

PRÉNOM : lullaby, teddie. NOM : well-james. ÂGE : vingt-cinq ans. ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE : institutrice. SITUATION AMOUREUSE : mariée. TRAITS DE CARACTÈRE : généreuse, peste sur les bords, juste, bornée, dynamique, gentille, curieuse, intelligente, perspicace, devient très facilement hystérique, jalouse, déterminée, passionnée, studieuse, autoritaire, mure, impulsive, rêveuse, souriante, idéaliste, fonceuse, maternelle, opiniâtre, têtue, douce, extravertie, franche, très orgueuilleuse, coquette. AIME : les fleurs, enseigner, le rose, le piano, les ragots, son bébé. AIME PAS : les pommes, le rap, les hôpitaux, les insectes, la pluie, la saleté, l'injustice, l’homophobie. GROUPE : fleurs, dentelles & talons hauts. AVATAR : rachel mcadams.

PSEUDO/PRÉNOM : JEKYLL&HYDE. ÂGE : dix-neuf ans. RÉGION : val d'oise. COMMENTAIRE : écrire ici.

Citation :: crédits : annabellthomas on tumblr..
nevermind i'll find someone like you.

someone like you

née lullaby well☂ est institutrice ☂ s'est mariée à son meilleur ami d'enfance ☂ est maman d'une petite fille nommée lily-rose ☂ adore les animaux ☂ aime les comédies romantiques ☂ était très populaire durant son adolescence ☂ adore faire du shopping ☂ déteste la pluie ☂ a un chien golden retriever nommé samuel et un chat maine coon appelé maurice ☂ est en plein baby-blues ☂ sa mère a eu ses contractions alors qu'elle chantait une berceuse à son grand frère, d’où son prénom ☂ adore lire ☂ appelle sa mère tous les week-ends ☂ aime rendre visite à sa meilleure amie ☂ ne sors jamais sans une paire de talons hauts ☂ peut s'énerver très facilement, sauf avec les enfants ☂ ne changerait de métier pour rien au monde ☂ dessine souvent pour se détendre, et le fait très bien ☂ porte souvent le pull de laine gris de son mari, le dimanche ☂ est issue d'une famille aisée qui la destinait plutôt au métier d'avocate ☂ amoureuse ☂ porte toujours du vernis à ongles ☂ a une petite sœur dont elle est très proche ☂ à trèèèèèèès hâte que sa petite fasse ses nuits ☂ adore les contes de fées ☂

on the road again

Silence. Le silence régnait dans mon petit appartement de Monroe street, si calme et apaisant que j'en profitais pour me poser sur mon canapé, mes jambes repliées sur lesquelles reposait un bloc de feuilles blanches. Le silence, loin des pleurs et des cris qui avaient rythmé mon univers depuis quelques semaines. Un silence qui faisait du bien, et j'en profitais pour me détendre en dessinant, laissant mes rêves guider ma main qui traçait les lignes sur le papier. J'ai toujours été une femme rêveuse, déjà, petite, mes nuits étaient emplies de prince charmant venant me chercher sur son fier destrier immaculé. Je rêvais d'un conte de fée, d'une vie de rêves et de bonheur sans fins, une vie de princesse, utopie d'un rêve enfantin. Et cette vie de rêve, je semblais la vivre pleinement.

J'avais tout pour être heureuse, au lycée j'étais populaire, co-capitaine des cheerleaders, belle, enviée, j'avais plein d'amis et tous les garçons que je voulais. Avec Birdie on faisais les 400 coups, quelles pestes on étais ! Toujours la langue pendue et la critique acérée, c'était le bon temps, des tonnes de souvenirs aux saveurs sucrées de rires et de sourires entremêlés. Il y avait aussi Nathanaël. Je le connais depuis que je suis toute jeune, il vivait à trois pâtés de maison de chez et moi, sur Borthwick Lane. Et nous avions toujours été très proches, d'une certaine façon, toujours là à s'enquiquiner, se provoquer. On a grandi ensemble. Au lycée, je me rappelle qu'il collectionnait toutes les filles qu'il pouvait, quand à moi je draguais tout ce qui me tombais sous la main, c'était un jeu entre nous. Un moyen de monter lequel était le plus fort des deux en sommes. Mais c'était ainsi qu'on fonctionnais, c'était nous, juste nous. Tout à changer alors que nous étions à la fac, j’avais commencé une année de droit, pour plaire à ma famille même si je ne me rendais que rarement en cours, ça ne m’intéressait pas. Ces lignes de mots et de phrases, règles insipides d'une société de toute façon contestataire, ce n'était pas moi. Quand à lui, il faisais ce qu'il voulait, comme il le voulait et avait rejoint la fac de New York, je ne le revis pas durant presque deux ans. Nous parlions de temps en temps par texto, les premiers mois, puis plus rien. Entre temps, Birdie m'avais convaincue à quitter le droit pour faire ce que je voulais, enseigner, j'avais ainsi commencé des études d'histoire afin d'obtenir mon diplôme et pouvoir faire ce que je désirais. Je sortais à l'époque avec un garçon de ma promotion, un jeune homme nommé Scott. Nous étions très heureux et je crois que c'était la première fois que je voyais vraiment un avenir avec un homme. Elle était loin, la peste du lycée, avec Birdie on avais compris que la vie c'était tellement plus que ça, et on s'étais drôlement assagies. Mais alors que je semblais la plus heureuse du Monde lorsque je l'ai revu. Nathanaël et là je m'étais rendue compte à quel point il m'avais manqué. Bien plus que je ne me l'imaginais. Tout étais alors allé très vite, tellement qu'avec le recul je me dis que c'était ainsi que ça devait se passer, Nate et moi nous étions rapprochés comme avant, il était mon meilleur ami, et savait que Scott n'était pas pour moi. Tout aurait pu continuer ainsi, ma vie suivant le cours d'un fleuve bien calme, tranquille, parfait. Mais un soir, alors que Nate et moi sortions tard de la bibliothèque ou nous nous étions retrouvés, c'est presque tout naturellement que nous nous étions embrassés, je compris alors que c'était lui, et personne d'autre. Ma vie prit alors une courbe inattendue, c'était une nouvelle vie, un nouvel avenir.

Les années ont passées, Nathanaël et moi sommes mariés et depuis peu, il m'a fait le plus beau des cadeaux. Notre fille, Lily-Rose. Alors que je m'attendais à la vie parfaite dont mes rêves de petite fille étaient emplis, je me surpris à ne pas être aussi heureuse que je ne le devrais. Fatiguée, à bout, déprimée par tout ces événements. On dit que ça s'appelle le baby-blues, mais je me sens presque coupable de ne pas être si heureuse que je ne le devrais, alors que j'avais tout pour l'être. Égoïste, Pleurnicharde ? Peut-être, mais je ne comprenais pas ces nouveaux sentiments qui enserraient mon cœur. Mais comme on dis, la roue tourne un jour, et qui sait si mon sourire redeviendra aussi sincère qu'il ne l'étais ou si il deviendra façade pour cacher mes émois ? Soudain, les pleurs de Lily se firent entendre, brisant net le silence de l'appartement. Je levais les yeux au ciel en poussant un soupir, la journée ne faisait que commencer.